jeudi 20 octobre 2016

8 JOURS POUR FRANÇOIS VILLON Le futur de la préhistoire…

 
Un petit assortiment d’images pour évoquer les rencontres, les évènements 
qui font que nous sommes en contact à cette seconde précise… 
Et si vous voulez nous aider à l’être plus souvent et réellement, rendez-vous sur Ulule : http://fr.ulule.com/francois-villon/  
C’est pas moi qui le dit, c’est Michel Kemper ! http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2012/04/29/bruno-daraquy-pcc-francois-villon/

« Le voyage est souvent plus beau et intéressant que la destination finale. » vous diront les vrais sages chinois…
Mouais…
Eh ben, moi, je peux vous dire que j’ai eu le temps d’admirer le paysage !
C’est au vingtième siècle, vers l’âge de 17 ans, que je découvre Villon et que je m’y intéresse.
Tout est à faire. Se renseigner sur le bonhomme, essayer de pénétrer dans sa poésie avant de commencer à rêver d’un livre, de dessins, de chanson et d’un spectacle.
Si j’osais, j’embrayerais par un « on n’est pas sérieux quand on a 17 ans »… J’ose.
À l’époque, la doc se trouve en bibliothèque, faut photocopier, prendre des photos en faisant gaffe de pas gâcher la pellicule.
On est encore loin des mitraillages numériques et des selfies.
Je photographiais alors dans les musées, le châteaux, les vieilles villes tout ce qui était susceptible de me servir…
Et puis, je n’échappe pas « au club en kaki ». Comme je suis bien décidé à ne pas me laisser gagner par la connerie ambiante. J’en profite pour bosser l’écriture, le dessin et pour lire et relire Villon avec Brassens et Reggiani dans les esgourdes.
Coup de bol, dans le bureau où je suis affecté (car je tape à la machine AVEC les dix doigts, ne l'oublions pas ! ) je tombe sur un mec qui deviendra mon meilleur ami : Patrice Corbisé, « Corbiche ».
Evidemment on cause « chanson » et il me fait connaître Hubert Félix Thiéfaine. « Et il est tout seul ! » ajoute t-il derrière ses moustaches (qu’il n’avait pas encore perdues - voir plus bas,  spot- « 11 jours pour François Villon » du 17 octobre).
Et comme il gratte un peu la guitare, on se dit qu’il est plus marrant de créer des chansons que d’aller se saouler la gueule comme le veut la tradition des griftons désœuvrés et soucieux d’être aussi crétins que ceux des classes précédentes.
C’est parti.
Quelques accords plus tard,  on a la satisfaction d’avoir mis la « Ballade Finale » et la « Ballade de Mercy » en musique. Comme le gars Corbiche a une bonne voix, ça a déjà de la gueule. Et l’idée d’un spectacle de chansons commence vraiment à me chatouiller.
Je passe sur tout ce que j’ai pu raconter dans (« 11 jours pour François Villon » et qui a plutôt trait au dessin) pour mentionner les étapes qui m’ont conduit à vous raconter tout ça aujourd’hui.
De retour à la vie « normale », je continue de faire des chansons avec Corbiche. 
Et, de copains en copines de ma sœur, je rencontre une bande de zouaves épatants qui font du rock, du jazz rock  et qui acceptent de nous aider Corbiche et moi, en enregistrant les deux ballades + des instrumentaux de leur composition…
Je raconte tout ça dans la deuxième partie du « François Villon, corps à cœur ».
À l’occasion de son anniversaire, j’ai composé pour mon ami Corbiche,
(le tout premier interprète de Villon et de mes chansons),
une jolie pochette pop-craignosse comme il s’en fabriquait à la pelle durant
les seventies… N’ayons pas peur des mots : C’est SENSAS !

Il y a Cristian Huet (l’homme au Dulcimer) et les frères Giglio que j’ai connu en culottes courtes dans la cour de récréation et puis il y a celle qui deviendra Lulu Borgia et qui va me permettre en travaillant avec elle, de signer de vraies chansons, boulonnées, bichonnées, arrangées, apprêtées aux p’tits oignons.
Huet aux guitares et les Giglio au violon et batterie sont aussi de la partie et bientôt, nous rejoindront le fantastique (et fantasque !) pianiste qu’est Sylvain Durand, et l’excellente violoncelliste, Gaëlle Le Buzullier.
Plus tard encore, arriverons Etienne Gauthier aux claviers dont on peut entendre actuellement les musiques dans l’émission de télé « Un jour, un destin » et l’autre Gauthier : Jérôme, encore un guitareux de première bourre !
 
La première formation borgiesque avec Cristian Huet, Sylvain Durand, 
Bruno Giglio, Lulu Borgia et Gaelle Le Buzullier et ma pomme qui se 
prend le chou dans le cadre…Cristian, Bruno et Lulu accompagnèrent 
Corbiche lors d’un enregistrement « à la sauvage » de deux textes 
de Villon !
L’image ci-contre est tirée du premier album de Lulu Borgia « Luxe, Bordel 
et Voluptés » chez Média 7. Nous étions sous le label Moby Dick dirigé 
par Michel Pagiras et Noël Balen. Le même Noël Balen qui a cosigné 
récemment les scénarios des téléfilms « Le sang de la vigne » 
avec Pierre Arditi. Passionné de jazz, il vient de sortir un recueil poétique 
« Mingus Erectus » au Castor Astral.
La technique de réalisation de l’image ci-dessus ?… 
Photocopies, aquarelle, gouache blanche, crayons de couleurs…
Lulu Borgia en haut de la rue de Belleville, telle que je l’ai représentée
dans le récent « Encyclope » consacré à Paris (édit Milan) 
 

J’ écrirai quatre albums pour Lulu Borgia.
Et, dans la fièvre électrique des concerts et des premiers contrats, elle me présentera Malto et Lou Saintagne avec qui je vais aussi créer des chansons dans des genres très différents.
Corbiche est également de toutes les représentations, de toutes les dingueries, tour à tour artificier chargé de déclencher sur scène le brouillard londonien d’où sortira Lulu, ou majordome énigmatique  (tel qu’on peut le voir dans le « Monsterland T2 » qui vient de sortir chez Yil).
D’autres fois, c’est une poupée maléfique (et je crois, sanglante) qu’il enverra danser au bout d’une cordelette contre les murailles du Tourtour, merveilleuse petite salle souterraine parisienne dirigée alors par Jean Favre où nous croisions Juliette, Mano Solo ou Pascal Mathieu (Vous connaissez pas ?… C’est pas compliqué : c’est un auteur et chanteur de génie ! Je parle du vrai génie. Pas du « géniaaaaal » que barrissent les cons à tout bout de champ.)
C’est pendant la même période que j’assiste à un spectacle étonnant : « Barbaroque » avec un interprète, non moins étonnant Jean-Luc Debattice ! Une vraie gueule de cinéma, le genre Klaus Kinski, une très belle écriture et une voix profonde et sardonique qui vous embarque en plein Fantastique, en pleine Fantaisie, en pleine Poésie.
Ça me plait tellement, que je me fends d’un papier pour le fanzine « irrégulier » (et éphémère) « Poison » que j’animais avec d’autres membres « historiques » de la « bande à Lulu ». Je l’ai d’ailleurs conservé…  Et comme on n’avait pas encore d’ordi pour faire la mise en page, c’est à cette bonne vieille colle Uhu, à ma machine à écrire (électrique ! S’il vous plait !) et à mes petits doigts boudinés que je m’en remettais… Y’a pas à dire…  Je suis vraiment pas un manuel… Bon, la mise en page est assez nullos mais le cœur y est et l’admiration pour la prestation de Debattice, sincère !
Et voilà un fanzine que j’avais baptisé « Poison » vu qu’il se vendait 
« seulement 2 francs ! » principalement à l’occasion de concerts 
de Lulu Borgia.Il fut aussi éphémère qu’irrégulier. 
Mais il me fournit l’occasion de consacrer quelques articles élogieux 
à Jean-Luc Debattice ou Hugues Labiano.
La chouette photo est d’Alain Donot.

Je ne me doutais pas que Jean-Luc signerait un jour la préface de « François Villon, corps à cœur »
… et quelques années plus tard… Voici un extrait de la préface 
écrite par Jean-Luc Debatticepour mon « François Villon, corps à cœur »…

Jean-Luc Debattice, interprète le rôle de Garnier, le clerc de Guichet, dans  «
 François Villon, Corps à cœur » le temps de l’enregistrement d’une démo au Forum Léo Ferré.

Donc de fil en aiguille, à l’occasion d’un passage de Lulu Borgia à « La Colombière » que dirigeait Michel Valette, un immense bonhomme ayant programmé Barbara, Perret, Ferrat, Gainsbourg et d’autres « monstres » du même acabit, je tombe sur un gars qui balance du « Gaston Couté »… Vous pensez si ça me parle ! Le côté patoisant des poèmes me rappelle furieusement mon Berry natal et les textes sont d’une qualité, d’une profondeur, d’une drôlerie et d’un humanisme saisissant.
J’ai découvert cet auteur à travers les très talentueuses mises en musique et interprétations de Gérard Pierron.
Mais là, à « La Colombière », je vois mon Daraquy, habité, incandescent, terriblement présent, scandant les vers du plus beauceron des montmartrois ou du plus montmartrois des beaucerons. Inutile de dire que ça déménage !
En voyant le spectacle, je me dis que ce gars-là camperait un parfait Villon.

Je vais le saluer à la fin du spectacle. On discute un peu, mais je n’ose lui proposer l’affaire vu que je ne le connais pas bien, que j’ai rien de vraiment concret à lui montrer et que j’ai un peu peur qu’il me prenne pour un de ces doux dingues velléitaires que les artistes rencontrent invariablement à la fin de leurs prestations.
Donc, je la ferme. Mais je garde précieusement le nom de Daraquy dans un coin de ma tronche. Sait-on jamais…
C’est pourquoi, des années plus tard quand il me demandera à « L’Européen » si ça me dirait de lui écrire une chanson, je lui proposerai illico d’interpréter ce que vous allez bientôt pouvoir écouter puisque que notre opération Ulule http://fr.ulule.com/francois-villon/, toujours en cours, est en train de réussir au-delà de nos espérances.

Vous pouvez continuer à y participer. Je viens d’avoir Yannick Bunel de Yil édition au téléphone, il fait déjà chauffer ses machines pour envoyer les livres, sérigraphies, cartes postales, affiches aux contributeurs….

Quant à moi, vu notre succès, je peux me mettre immédiatement à réaliser mes aquarelles « bonus » !
Bref, éditeur, auteur, interprète, compositeur, musiciens, directeur artistique… on est tous surexcités !
Alors allez-y ! car maintenant, notre objectif est de réunir assez d’argent pour vous présenter le vrai et grand spectacle que sera « François Villon, corps à cœur » dans toute sa dimension théâtrale !
Comme le dit Bruno, il nous faut « 200%  de réussite ! »…
Et comme j’ai tendance à croire aux miracles, ces temps-ci…

Pour ceux qui découvrent cette page ou qui arrivent en cours d’opération, vous pouvez lire l’article que le progrès a consacré à Bruno Daraquy et à « François Villon, corps à cœur » ici   http://www.leprogres.fr/loire/2016/10/11/sur-les-traces-de-francois-villon  ainsi que le papier de Michel Kemper consacré à la création de « Frères humains, 17 chansons autour de François Villon »
ici http://www.nosenchanteurs.eu/…/bruno-daraquy-pcc-francois-…/ 
On peut suivre l’évolution de l’opération et aussi trouver des extraits du livre, des illustrations et des documents sur :
http://jp-joblin.blogspot.com
https://www.facebook.com/spectaclesbrunodaraquy/?fref=ts
https://www.facebook.com/Jean-Pierre-Joblin-textes-et-des…/…
Vous pouvez en apprendre encore plus sur ce projet et le futur spectacle qui en découlera en écoutant Bruno Daraquy vous en parler de vive voix dans l’émission de « La clé des ondes ». Il suffit de cliquer sur ce lien : 
https://www.youtube.com/watch?v=pJrGeI5eO-M
Un petit teaser, vous permet également d’entendre des extraits de chansons enregistrés pendant des répétitions.
https://www.youtube.com/watch?v=MS90RUzfXYs








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